mardi 29 mars 2011

Diabète de type 2: de la vitamine D pour faire baisser la glycémie


La vitamine D pourrait aider à réduire la glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2, selon une étude iranienne.

L’essai clinique a été mené auprès de 90 personnes diabétiques qui prenaient, 2 fois par jour durant 3 mois, une boisson au yogourt enrichie ou non en vitamine D.

Un premier groupe devait prendre un yogourt à boire ordinaire contenant naturellement une teneur en calcium de 150 mg et aucune trace de vitamine D. Un second groupe recevait une boisson au yogourt identique, mais enrichie de 500 UI de vitamine D (cholécalciférol). Le yogourt remis au 3e groupe était lui aussi enrichi de 500 UI de vitamine D et contenait 250 mg de calcium.

Selon les résultats, les participants qui avaient eu droit à une des 2 préparations enrichies en vitamine D ont bénéficié d’une réduction de leur glycémie sanguine, tandis qu’on a observé une augmentation chez ceux qui prenaient le yogourt à boire ordinaire. Les taux sanguins de sucre avaient augmenté de 16 mg/dl chez ces derniers, tandis qu’ils avaient diminué de 12 mg/dl chez les sujets qui prenaient l’une des 2 préparations enrichies en vitamine D.

Les auteurs rapportent que les participants qui avaient pris le yogourt enrichi avaient en plus perdu, en moyenne, de 1 kg à 2,5 kg durant l’étude, tandis que le poids des autres sujets était demeuré stable. Ils ont noté, chez ceux qui avaient pris de la vitamine D, une baisse significative de l’indice de masse corporelle et des taux de masse adipeuse.

La vitamine D, une panacée?

Pierre Haddad
Selon Pierre Haddad, professeur titulaire au Département de pharmacologie de l’Université de Montréal, il faut se réjouir de ces résultats, mais il importe tout de même de « modérer son enthousiasme ». « Ces données sont très intéressantes, précise-t-il, puisqu’elles proviennent d’un essai clinique comparatif et non d’une simple étude épidémiologique. Mais, il faut tenir compte du fait que la carence en vitamine D est relativement répandue dans la population iranienne. Les besoins en vitamine D peuvent varier sensiblement en fonction de divers facteurs, notamment suivant la race ou les caractéristiques génétiques. »

Les chercheurs iraniens disent, pour leur part, ignorer dans quelle mesure les probiotiques du yogourt ont joué un rôle quant aux effets observés durant leur essai clinique. Les données de l’étude iranienne ne permettent pas d’affirmer qu’un supplément de vitamine D, pris sans yogourt, aurait des effets similaires.

Il pourrait s’avérer que la vitamine D puisse contribuer à prévenir ou à traiter le diabète de type 2, mais il est nécessaire de poursuivre les recherches avant de pouvoir faire des recommandations cliniques fiables à cet effet.

Une récente étude menée auprès de 5 140 Américaines a par ailleurs conclu qu’un faible taux de vitamine D dans le sang ne serait pas lié à un risque plus élevé de souffrir du diabète de type 2 chez les femmes postménopausées.


Infos sur les pesticides

 Developpement durable article



Fruits et légumes : avec ou sans la peau ?
Le rinçage réduit, mais n’élimine pas les pesticides, alors que l’épluchage réduit également les risques d’exposition mais retire aux aliments bon nombre de leurs vertus nutritionnelles, vitamines et minéraux étant principalement contenus dans la peau.
Pour plus d’efficacité, vous pouvez ajouter du bicarbonate de soude à votre eau de rinçage et nettoyer la peau de vos fruits et légumes avec une brosse à légume.
Selon l’EWG, la meilleure solution reste de varier son alimentation, de rincer tous les aliments et d’acheter bio dans la mesure du possible.

Pesticides et alimentation, quels risques ?

De récentes études réalisées cette fois-ci en France avaient déjà souligné que la moitié de nos fruits et légumes contenaient des résidus de pesticides, et même 10% dans des proportions supérieures aux normes légales. Le céleri, le poivron ou encore les pêches figuraient également parmi les aliments les plus pollués.
Les pesticides en 2010


En 2010, une étude sur les pesticides dans les aliments en Europe a un peu rassuré. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un rapport sur les résidus de pesticides dans l’alimentation observés dans l’Union européenne. 96,5 % des échantillons analysés étaient conformes aux limites maximales de résidus de pesticides autorisés dans les produits alimentaires dans l’UE…
Encore trop utilisés en France (75000 tonnes / an), les pesticides sont non seulement toxiques pour l’environnement mais auraient également des répercussions sur notre santé, et ce, à des doses pourtant jugées « sans risque » par les industriels.
Différents pesticides ont été reconnus comme ayant des effets toxiques sur l’homme, tels  que :
  • des effets sur le système nerveux,
  • des effets cancérigènes,
  • des effets sur le système hormonal,
  • irritations de la la peau, des yeux et des poumons.

La teneur en pesticides des fruits et légumes

La teneur en pesticides mesure la teneur en milligramme par kilo (mg/kg) la quantité de pesticides des différents fruits et légumes :
  • Salades : jusqu’à 4.3 mg d’insecticides (acéphate) (limite de 0.02 mg/kg)
  • Persil : 12.8 mg (fongicides) (limite de 5mg/kg)
  • Mandarine : 0.17 mg d’insecticides (du fenthion)
  • Fraises : elles contiennet parfois des fongicides (cyprodinil, 3.1 mg vs limite de 2 mg  / bénomyl, 0,25mg vs une limite de 0.1 mg/kg )

Les fruits et légumes qui contiennent le plus de pesticides

Developpement durable article
Privilégiez les légumes bio ou issus de l'agriculture raisonnée, c'est meilleur pour le goût, votre santé et pour la planète!

samedi 26 mars 2011

Les nouvelles façons de sucrer

Stévia

Les nouvelles façons de sucrer

Avec l'arrivée de la Stevia, un édulcorant naturel vendu désormais en sachet unidose, les nouveaux sucres envahissent nos rayons. Ils proviennent de contrées lointaines et d'arbres peu connus comme le cactus ou le palme. Mais qu'ont-ils de plus que nos sucres courants ?

Sucrer ne suffit plus ! Chacun vante ses vertus santé. Apporter une note d'exotisme, des minéraux tout en limitant l'effet sur la ligne. Telle est la promesse de ces sucres. Tour d'horizon.

La stévia, l'édulcorant naturel

C'est une plante aromatique venue de Bolivie. Ses feuilles possèdent un goût naturellement sucré. Elles contiennent de la Rebaudioside A, une molécule au pouvoir sucrant 200 à 300 fois supérieur au saccharose, mais les calories du sucre en moins ! Bonne nouvelle, elle apporte aussi des antioxydants. Depuis l'autorisation de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) en septembre dernier, on l'a vue apparaître dans les rayons de nos supermarchés, que ce soit en poudre verte ou en forme liquide. Désormais la marque Purevia ® la commercialise sous forme de poudre cristallisée (2,75 euros pour la boîte de 40 sticks, 2,95 euros la boîte de 80 grammes). Elle présente toutefois deux inconvénients : elle est difficile à doser et elle ne supporte pas les températures de plus de 120°C.

Le sucre d'agave

Issu du cactus, il nous vient directement des Aztèques. Son goût neutre permet de l'utiliser à la place du sucre. Le sucre d'Agave possède un pouvoir sucrant supérieur au sucre blanc et a l'aspect du miel. Constitué à près de 90 % de fructose, son indice glycémique est trois fois plus faible que le miel. A ce titre, il ne fait pas monter trop vite le taux de glucose dans le sang et limite les pics d'insuline. En cela, certains médecins (dont David Servan-Schreiber) le recommandent aux personnes qui surveillent leur poids et notamment en prévention du syndrome métabolique. Attention, comme n'importe quel sucre, son excès reste préjudiciable ! Son coût est toutefois assez élevé (environ 6 euros le flacon de 25 cl).

Se faire plaisir !

Et n'oublions pas que dans tous les cas, le sucre doit apporter du plaisir car sa valeur nutritionnelle reste d'environ 4 calories par gramme. Son index glycémique diminue lorsqu'on le consomme en dessert avec des fruits ! Le véritable ennemi de notre ligne est l'excès bien sûr mais surtout les produits industriels qui contiennent des sucres dans des quantités non maîtrisées et de mauvaise qualité comme le sirop de glucose-fructose, qui lui favorise la prise de poids !

Le rapadura ou sucre complet

Issu de la canne à sucre, c'est un sucre complet bio, généralement issu du commerce équitable (en provenance du Costa-Rica). Comme c'est un sucre dit complet, il est forcément plus riche en minéraux et en oligo-éléments. De par son aspect proche de la cassonade et ses arômes prononcés, on peut l'utiliser pour relever la saveur d'un laitage ou d'une salade de fruits. Environ 4 euros la boîte de 500 g.

Le sucre de palme complet bio

Ce sucre brun orangé provient de la sève du palmier à sucre en provenance du Cambodge (lui-aussi issu du commerce équitable). Naturellement riche en fructose, minéraux et oligo-éléments (phosphore, magnésium, potassium), il est intéressant pour ses arômes très puissants d'épices. Il ressemble à la cassonade et est idéal pour rehausser le goût des crêpes, gaufres, et fromages blancs. Environ 6 euros les 500 g.

Sucre de betterave ou de canne

Le sucre blanc tel qu'on le connaît est constitué à 99,9 % de saccharose. Présent dans toutes les plantes chlorophylliennes, le saccharose est produit industriellement à partir de la canne à sucre et de la betterave sucrière. Constitué de deux molécules, le fructose et le glucose, son index glycémique est moyen. Malgré l'offre abondante sur le marché des sucres, il a nos préférences car il reste facile à utiliser et c'est le moins cher.

A partir de la canne à sucre, il est possible d'obtenir du sucre roux. Selon son raffinage, il contient 2 % et 15 % de matières colorantes, minérales  et aromatiques dont un petit goût de rhum. Il a le mérite d'être facile à utiliser.

La cassonade, quant à elle, correspond au sucre cristallisé roux obtenu directement à l'issue de la première cuisson du jus de canne. Contrairement à certaines idées reçues, la cassonade contient moins de saccharose (95 %) que le sucre blanc (99,9 %). Les 5 % restants sont faits de sels minéraux et de matières organiques (gomme et cire), qui donnent à la cassonade sa couleur et ses notes aromatiques spécifiques de vanille et de rhum.

Du soja pour rester jeune ?

Tofu


Du soja pour rester jeune ?

Le soja est un aliment paré de nombreuses vertus. Parmi ses qualités, certains lui attribuent des bénéfices anti-âge… Permet-il de préserver les capacités cognitives ? Le "lait végétal" peut-il protéger contre l’ostéoporose ? Et qu’en est-il des bienfaits du soja sur la ménopause ? Tout ce qu’il faut savoir avant  de passer au régime tofu passé la cinquantaine…

Et si le soja était la fontaine de jouvence ? En tout cas certaines études laissent penser qu’il s’agit d’un allié de poids contre les aléas de l’âge.

Ménopause : des bénéfices potentiels…

Depuis que les traitements hormonaux substitutifs n’ont plus le vent en poupe, le soja est devenu une alternative possible intéressante. En effet, il contient des phytoeostrogenes, sortes d’hormones féminines végétales qui pourraient compenser la baisse liée à la ménopause. Mais cet effet est pour le moins controversé. De grosses études ont ainsi mis en doute les vertus de ce végétal contre les troubles du climatère. D’ailleurs, l’Agence française de Sécurité Sanitaire des aliments souligne qu’il n’y aurait pas d’effet réellement prouvé. Pourtant, une étude récente soja contre placebo a démontré une baisse de plus de 45 % du nombre de bouffées de chaleur et de  30 % de leur intensité chez les femmes ménopausées au bout d’un an. La polémique n’est pas close.

Du soja pour les os

Si les vertus du soja contre les bouffées de chaleur sont controversées, ce végétal présente néanmoins un effet bénéfique pour les femmes ménopausées : il permet de préserver le capital osseux. En effet, plusieurs études ont montré une action préventive de ce végétal contre l’ostéoporose. Une étude sur plus de 24 000 chinoises a ainsi montré un lien direct entre la consommation de soja et la baisse du risque de fracture après la ménopause. Ici, il s’agirait d’un effet combiné des phyotoestrogenes et des protéines végétales. Et les formes sous laquelle le soja est consommé peuvent jouer sur le bénéfice. Ainsi, le Tonyu ("lait de soja") serait particulièrement efficace pour réduire le risque de fracture.

Bon pour la tête

Le soja fait du bien aux neurones ! En effet, plusieurs études ont montré un réel effet préventif contre le déclin cognitif. Des études, certes sur de petits effectifs,  ont prouvé que la consommation habituelle de soja chez les plus de 60 ans est généralement corrélée à des meilleurs résultats aux tests écrits. D’autres travaux ont montré une meilleure mémoire à long terme. Et dans ce cas, cet effet serait plus important chez les femmes. Là encore, le mécanisme d’action du soja sur les neurones reste difficile à démontrer.

Pour les hommes aussi

Non, le soja n’a pas uniquement des vertus pour les femmes, comme le laissent penser de nombreuses études. Pour ces messieurs, ce végétal pourrait s’avérer être un excellent allié de la prostate ! En effet, le fait de consommer régulièrement du soja chez l’homme serait directement associé à une baisse du taux d’une protéine spécifique de la prostate (Prostate Specific Antigen ou PSA). Or cette molécule est le marqueur d’un problème de prostate lorsqu’elle est trop élevée dans le sang. Certes, il manque des études qui établiraient un lien direct entre la consommation de soja et la diminution des cancers de la prostate, la piste reste à explorer…

mercredi 23 mars 2011

Tour de taille indice risques cardiovasculaires?


Toujours utile le tour de taille comme indice du risque de maladies cardiovasculaires?

La mesure du tour de taille ne serait pas plus précise que l’indice de masse corporelle (IMC) pour prédire le risque de maladies cardiovasculaires que court une personne sur une période de 10 ans.

C’est ce qui ressort d’une nouvelle synthèse regroupant 58 études et portant sur plus de 220 000 personnes issues de 17 pays. Cette conclusion vient remettre en question d’autres études selon lesquelles il existerait un lien direct entre le tour de taille et le risque cardiovasculaire.

La nouvelle étude a évalué, sur une période de 10 ans, le tour de taille et l’IMC des participants, pour ensuite établir le risque de crise cardiaque ou autre accident cardiovasculaire.

Selon les chercheurs, lorsqu’on dispose des informations relatives à la pression artérielle, à la glycémie et au taux de cholestérol d’un patient, le tour de taille, le rapport taille-hanche ou l’IMC n’apporteraient pas plus de précision pour évaluer le risque cardiovasculaire.

Ils estiment que, peu importe sa localisation, un excès de graisse est synonyme de risque cardiovasculaire et qu’aucun bourrelet n’est plus dangereux qu’un autre.

Une affirmation « contestable »
Il faut interpréter cette étude avec précaution, d’après Jean-Pierre Després, titulaire de la Chaire de recherche internationale sur le risque cardiométabolique et directeur de la recherche en cardiologie au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.

« Il s’agit d’un travail colossal, qui apporte une donnée nouvelle : chez un patient, lorsqu’on a mesuré la tension artérielle, la glycémie et le taux sanguin de lipides et de cholestérol, alors la mesure de l’adiposité (tour de taille ou IMC) n’est pas nécessaire », convient-il.

Mais celui-ci est en désaccord avec la conclusion des auteurs, qui affirment qu’il n’y a pas lieu d’utiliser le rapport taille-hanche plutôt que l’IMC lorsqu’on évalue le risque cardiovasculaire d’un patient.

« C’est une affirmation très contestable », juge-t-il.

Car l’obésité abdominale (tour de taille supérieur à 88 cm chez la femme et à 102 cm chez l'homme) serait bel et bien un facteur de risque cardiovasculaire majeur.

« Plus de 25 années de travaux ont montré l'importance de la répartition de la graisse et de l'adiposité viscérale sur le risque cardiovasculaire. Pour un IMC donné, la personne qui a un tour de taille très large a un risque cardiovasculaire bien plus élevé que celle qui a un tour de taille plus fin. Ce serait faux de dire aux médecins que le tour de taille de leurs patients n’a pas d’importance », ajoute-t-il.

En outre, l’obésité abdominale est souvent associée à l’apparition du diabète, de l'hypertension et de l'hypertriglycéridémie. « On peut traiter ces problèmes par des médicaments, mais il est plus logique d’agir en amont en prévenant l’obésité », conclut le Dr Després.

Les meilleures sources de potassium

Haricots blancs


Les meilleures sources de potassium


Aliments
Portions
(mg)            
1
Haricots blancs, cuits
250 ml (1 tasse)
1 061 mg
2
Pomme de terre avec la pelure, cuite au four
1 moyenne (175 g)
926-952 mg
3
Haricots de soya ou de lima, cuits
250 ml (1 tasse)
771-936 mg
4
Haricots pinto, rouges, navy; lentilles et pois cassés, cuits
250 ml (1 tasse)
748-788 mg
5
Feuilles de betteraves, bouillies
125 ml (1/2 tasse)
692 mg
6
Palourdes, en conserve ou bouillies
100 g (3 ½ oz)
(13 moyennes)
628 mg
7
Pomme de terre sans la pelure, cuite au four
1 moyenne (155 g)
610 mg
8
Tomates en purée, en conserve
125 ml (1/2 tasse)
580 mg
9
Filet de flétan, cuit au four ou grillé
100 g (3 ½ oz)
576 mg
10
Thon à nageoires jaunes (albacore), cuit au four
100 g (3 ½ oz)
569 mg
11
Morue de l’Atlantique, en conserve
100 g (3 ½ oz)
528 mg
12
Sébaste du Pacifique, cuit au four
100 g (3 ½ oz)
520 mg
13
Saumon, cuit ou en conserve
100 g (3 ½ oz)
300-505 mg
14
Courges d’hiver (musqué, poivré, hubbar), cuites
125 ml (1/2 tasse)
308-478 mg
15
Graines de citrouille et de courge, déshydratées
60 ml (1/4 tasse)
454 mg
16
Épinards, bouillis
125 ml (1/2 tasse)
443 mg
17
Yogourt nature, 0 % à 4 % MG
175 ml (3/4 tasse)
386-431 mg
18
Banane
1 moyenne (120 g)
422 mg
19
Aiglefin, cuit au four
100 g (3 ½ oz)
399 mg
20
Papaye
½ fruit (153 g)
392 mg








Vos besoins quotidiens en potassium




                     
Apports suffisants (AS)
Bébés 0-6 mois
0,4 g
Bébés 7-12 mois
0,7 g
Bébés 1-3 ans
3,0 g
Enfants 4-8 ans
3,8 g
Garçons 9-13 ans
4,5 g
Filles 9-13 ans
4,5 g
Garçons 14-18 ans
4,7 g
Filles 14-18 ans
4,7 g
Hommes 19-50 ans
4,7 g
Femmes 19-50 ans
4,7 g
Hommes 50 ans et +
4,7 g
Femmes 50 ans et +
4,7 g
Femmes enceintes
4,7 g
Femmes qui allaitent
5,1 g

Des médicaments contre l’hypertension et le diabète font prendre du poids

Des médicaments contre l’hypertension et le diabète font prendre du poids



Un type de médicament couramment prescrit aux personnes souffrant d’hypertension, de diabète et de troubles cardiovasculaires, les bêta-bloquants, entraîne un gain de poids à long terme, confirme une analyse de 3 études australiennes.
Dans chacune des études, menées par la même équipe de chercheurs, on a comparé le gain de poids chez des patients traités aux bêta-bloquants et des témoins qui ne l’étaient pas. En tout, les études ont porté sur 11 468 sujets souffrant d’hypertension artérielle ou de diabète.

Les résultats indiquent que, comparés aux groupes témoins, ceux qui prenaient des bêta-bloquants – depuis en moyenne de 5 ans à 9 ans, selon les études - affichaient systématiquement un poids supérieur. La différence entre les 2 groupes variait de 5 kg à 20 kg et était toujours significative sur le plan statistique.

Pourquoi les bêta-bloquants font-ils grossir?

Dans l’une des études, menée auprès de 30 sujets, les auteurs ont mesuré la thermogenèse2 (chaleur physiologique) consécutive à un repas et le niveau d’activité physique des sujets, qu’ils soient ou non traités aux bêta-bloquants. Les résultats indiquent que, chez les sujets traités, la thermogenèse était réduite de moitié par rapport à celle que l’on pouvait observer chez les autres. Par ailleurs, le niveau d’activité physique des sujets traités était inférieur de 30 % comparé à celui des sujets non traités.

Les chercheurs en concluent que les bêta-bloquants tendent à réduire la thermogenèse, ce qui cause une accumulation plus importante de corps gras dans les tissus, de même qu’une oxydation accrue des matières grasses dans l’organisme. Une thermogenèse réduite et une oxydation accrue des matières grasses engendrent davantage de fatigabilité à l’effort, ce qui expliquerait que les sujets traités aux bêta-bloquants tendent à faire moins d’exercice.

Selon les chercheurs, les patients qui doivent prendre des bêta-bloquants à long terme devraient redoubler de vigilance quant à leur poids en surveillant de près leur alimentation et en faisant davantage d’exercice. Il est possible aussi de demander à son médecin d’employer un autre type de médicament, ou l’un des bêta-bloquants de la toute dernière génération, qui seraient moins antithermogéniques que les anciens.